Le Premier ministre libyen annonce son intention de doubler la production de pétrole lors du sommet de Tripoli
Il a expliqué que le gouvernement d'unité nationale n'a pas ménagé ses efforts pour faire avancer les projets de "restauration de la vie", en reprenant les activités dans les installations qui soutiennent la croissance et la stabilité économiques. Il a exhorté les entreprises étrangères à saisir les opportunités offertes par la stabilité économique, en insistant sur l'impératif de revitaliser l'économie nationale et de relever les défis du développement du pétrole, du gaz et de l'électricité.
"Dans ces circonstances économiques, a-t-il déclaré, le gouvernement d'unité nationale a cherché à créer des programmes pour revitaliser l'économie nationale. Il a présenté des plans globaux pour le secteur du pétrole et du gaz, expliquant que le soutien du gouvernement "constitue une étape fondamentale et cruciale, car nous avons mis en œuvre un plan global pour le pétrole et le gaz, en nous efforçant de résoudre tous les problèmes et d'éliminer les obstacles auxquels est confronté le secteur pétrolier dans son ensemble... Notre gouvernement recherche la stabilité, en améliorant l'environnement d'investissement et en encourageant les capitaux à [affluer] en Libye".
Le Premier ministre Al-Dbeibeh s'est exprimé aux côtés des ministres de l'énergie et du pétrole de Libye, de Malte et de Turquie, qui ont tous présenté le pays comme une plaque tournante régionale de l'énergie, qui représente un partenaire stratégique à la fois pour les entreprises énergétiques et les gouvernements régionaux.
Mohamed Oun, ministre libyen du pétrole et du gaz, a développé le thème de la stabilité en déclarant que "l'importance de cette réunion réside dans le fait qu'elle montre que l'État libyen a commencé à se stabiliser". M. Oun a souligné le besoin crucial de combustibles fossiles et la richesse des opportunités offertes par le pays.
"Nous avons encore des champs à explorer, y compris dans les régions méditerranéennes et centrales, où de nouveaux gisements de pétrole et de gaz seront découverts.
Soulignant les remarques du ministre Oun, Alparslan Bayraktar, ministre turc de l'énergie et des ressources naturelles, a insisté sur l'importance des investissements dans le domaine du pétrole et du gaz. Il a insisté sur la nécessité de se préparer aux réalités futures, en particulier dans le domaine du gaz, et a plaidé en faveur des investissements en Libye, en déclarant : "Nous avons besoin d'une quantité importante de pétrole et nous devons investir dans le pétrole et le gaz, environ 600 milliards de dollars par an. Nous devons extraire des matières premières tout en soutenant les économies en développement. C'est pourquoi nous devons investir dans le pétrole et le gaz en Libye".
La nécessité d'accroître les investissements est étayée par le rôle que jouent le pétrole et le gaz en Afrique. Omar Farouk Ibrahim, secrétaire général de l'Organisation des producteurs de pétrole africains, a défendu avec force le rôle de l'industrie pétrolière et gazière africaine. Il a affirmé que "celui qui dit que le pétrole ne durera pas n'est pas sincère". Selon M. Ibrahim, les pays africains ont le droit d'utiliser les combustibles fossiles pour l'industrialisation et la réduction de la pauvreté énergétique sur le continent. Il s'est interrogé : "Est-il juste de priver des pays de leurs ressources ? Bien que nous exportions 70 % de notre pétrole en dehors de l'Afrique, 600 millions de personnes manquent d'énergie moderne. C'est un dilemme complexe...
Miriam Dalli, ministre maltaise de l'environnement, de l'énergie et des entreprises, a expliqué qu'outre les investissements, les partenariats avec la Libye sont essentiels. Elle a souligné la solidité des relations avec la Libye, reconnaissant le potentiel de la Méditerranée. "Nous voulons faire de la Méditerranée une plaque tournante de l'énergie verte. Aucun pays ne peut le faire seul ; nous avons le potentiel ensemble", a-t-elle déclaré. Mme Dalli a souligné l'engagement de Malte en faveur de la collaboration environnementale, citant le récent accord avec la Libye. Elle a exprimé son optimisme au-delà des sources d'énergie traditionnelles, déclarant que "pour un petit État comme le mien, qui n'est pas un producteur d'énergie, nous avons trouvé un partenaire idéal", signalant l'ouverture à diverses collaborations énergétiques pour l'avenir.